Charogne
Dans Charogne, le point central du travail est la figure humaine. Non seulement sa représentation, mais aussi et surtout la fusion entre travail et spectateur. L’oeuvre ne se complète que lorsque le spectateur passe entre les installations, ce qui permet plusieurscompositions différentes, entre les pièces produites, dans le rapport entre celles-ci et les spectateurs, et enfin entre le jeu de leurs ombres. Cela ouvre une myriade de plans de vision, et donne au spectateur (participant) un rapport circulaire, non seulement entre le recto et le verso de l’oeuvre, mais aussi en continuité et à chaque angle nouveau, comme dans les reliefs de Vladimir Tatline et dans les sculptures du Brésilien Amilcar de Castro. Cette installation développe ainsi la temporalisation de l’espace par la participation du spectateur. Le parcours est non linéaire, permettant l’ouverture et la fermeture des possibilités, et la création d’espaces internes et externes entre les oeuvres.
